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Construction de l'histoire et de la mémoire du camp de Rivesaltes, le Drancy de la zone libre - Serge Klarsfeld

Serge Klarsfeld, avocat, historien et président de l'association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France (FFDJF) consacre un ouvrage à l'histoire et à la mémoire du camp de Rivesaltes à travers l'angle de l'internement et de la déportation des Juifs.

FFDJF - 2017

Serge Klarsfeld, avocat, historien et président de l'association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France (FFDJF) consacre un ouvrage à l'histoire et à la mémoire du camp de Rivesaltes à travers l'angle de l'internement et de la déportation des Juifs.

Ce dossier documentaire compile de nombreuses publications de Serge Klarsfeld relatives au sort des Juifs dans ce camp. Un travail d'histoire et de mémoire débuté en 1977.

On y trouvera des documents d'archives, les listes des déportés juifs partis de Rivesaltes, des témoignages et des articles de presse illustrant les actions mémorielles conduites sur le terrain. 

Serge Klarsfeld est membre du Conseil d'administration de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et président de la commission Mémoire et transmission de la FMS.

Construction de l'histoire et de la mémoire du camp de Rivesaltes, le Drancy de la zone libre - Serge Klarsfeld

Commander cet ouvrage auprès de l'association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France :

FFDJF 
32, rue La Boétie 
75008 Paris 
Email : klarsfeld.ffdjf@wanadoo.fr

 
Le camp de Rivesaltes

Fondé en 1938 comme site militaire, le camp de Rivesaltes est rapidement transformé en camp d'internement. À partir de 1941 y sont confinés plusieurs milliers de républicains espagnols fuyant la dictature de Franco. Très vite, 7 000 Juifs et des tziganes y sont également internés.

Environ 2400 hommes, femmes et enfants juifs sont déportés depuis le camp de Rivesaltes vers Drancy, puis vers Auschwitz. Ils faisaient partie des 10 000 Juifs de la zone sud raflés en août 1942 par le gouvernement de Vichy.

À la Libération, le camp est utilisé pour la détention de prisonniers de guerre allemands et de collaborateurs. Vingt ans plus tard, au sortir de la guerre d’Algérie, il sert de centre de transit et de reclassement pour plus de 20 000 harkis.

Le camp de Rivesaltes est officiellement fermé en décembre 1964.