Mémoire | Œuvre mémorielle - plaque - stèle
Chemin des justes et des résistances de Prélenfrey
Ce chemin de Résistance et de Mémoire retrace, par huit panneaux qui le jalonnent, les lieux et faits importants de la Seconde Guerre mondiale à Prélenfrey.
Le hameau de Prélenfrey, sur la commune du Gua, en Isère, hébergea durant la Seconde Guerre mondiale de nombreux enfants juifs. Un camp de maquisards fut par ailleurs installé en contre-haut du village. Les habitants étaient tous au courant, mais personne ne parla. Pour faire connaître cette histoire, la commune a créé un Chemin de Résistance et de Mémoire. Le parcours retrace, en huit panneaux, les faits qui ont marqué l'histoire de la commune durant la Seconde Guerre mondiale.
Durant l'occupation par les Italiens en 1942, la région grenobloise devint une zone de refuge. Mais lorsque les Allemands leurs leur succédèrent en septembre 1943, les rafles, les attentats, les bombardements se multiplièrent.
La population de Prélenfrey vint en aide à de nombreux réfugié. Le préventorium accueilli notamment de nombreux enfants juifs, les faisant passer pour des enfants tuberculeux.
La résistance armée se développa. Les Francs Tireurs et Partisans (FTP) installèrent un camp d'entraînement près de Prélenfrey.
Les habitants étaient tous au courant, mais aucun Juif réfugié là ne fut dénoncé. Plus d’une cinquantaine de familles ont pu ainsi échapper à la déportation.
En juillet 1944, les Allemands investirent le village. Les hommes entre 16 et 60 ans furent tenus de se présenter et interrogés. Deux d'entre eux furent tués. Aucun de parla.
La commune du Gua souhaite rendre hommage à ces hommes et ces femmes, perpétuer le souvenir de leur action et alerter les génération futures du danger de l'antisémitisme et du racisme en créant un parcours permettant aux visiteurs de découvrir les faits héroïques s’y étant déroulés.
Ce sentier est réparti sur 5 sites principaux :
- Le mur de l’école où, le 21 juillet 1944, sur ordre des Allemand, les hommes furent alignés sous la menace de mitrailleuses
- Le hameau de la famille Vincent, où le 8e bataillon F.T.P. installa un camp d’entraînement et une cache d’armes
- Le préventorium, qui accueilli de nombreux enfants juifs
- La baraque des clos, où Jo Guidi emmenait les enfants réfugiés au Préventorium en cas de mouvement des troupes allemandes
- Le site de Reyvolère
- La cabane des bergers ou se cachaient des résistants.
Un des panneaux mémoriels