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Destins divergents. Un programme de recherche sur les gens du cirque

Ce programme de recherche sur deux ans a pour but d'examiner l'histoire des familles et artistes de cirque itinérant en Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Il est mené par une équipe internationale et coordonné par le Center of Nordic Studies de l'université d'Helsinki.

De janvier 2017 à décembre 2018

Ce programme de recherche sur deux ans a pour but d'examiner l'histoire des familles et artistes de cirque itinérant en Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Il est mené par une équipe internationale et coordonné par le Center of Nordic Studies de l'université d'Helsinki.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les cirques étaient extrêmement populaires en Europe. Ils pouvaient traverser les frontières sans encombres. Beaucoup appartenaient à des familles roms, sintis, juives ou jenisches, et employaient des artistes de toutes origines, dont parfois des personnes présentant des handicaps physiques. 

Certains profitèrent de leur statut à part pour aider des Juifs à échapper aux rafles. D'autres, affichant une mixité sociale et "raciale" proscrite par le nazisme, furent pris pour cible. Sauveurs, victimes, résistants, parfois collaborateurs : les histoires individuelles des gens du cirque furent particulièrement variées.

August Sander: Artistes de cirque, 1926–1932 © Die Photographische Sammlung/SK Stiftung Kultur – August Sander Archiv, Cologne; KUVASTO, Helsinki, 2017

August Sander: Artistes de cirque, 1926–1932
© Die Photographische Sammlung/SK Stiftung Kultur – August Sander Archiv, Cologne; KUVASTO, Helsinki, 2017

Pourtant, peu de recherches ont été menées sur les cirques itinérants avant, pendant et après la Shoah. Ce programme vise à documenter cette histoire méconnue, tout en cherchant à comprendre cette absence dans l'historiographie.

Les résultats de ce programme de recherche seront publiés sur www.divergingfates.eu

Ce programme est notamment soutenu par l'International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), l'International Tracing Service de Bad Arolsen et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.