Les actions du centre Georges Devereux renforcées depuis le 7 octobre 2023

Les événements du 7 octobre en Israël, l'état de guerre et ses répercussions, ainsi que l'explosion d'actes antisémites et de violence en France, ont accentué les questionnements et les angoisses au sein de la population des survivants et des descendants de la Shoah. Cela se  manifeste a minima par de l'inquiétude. Pour certains, des angoisses, des phobies, des cauchemars sont apparus. D'autres sont dans l'évitement et l'isolement. 

Les psychologues cliniciens du Centre Georges Devereux offrent à la fois des réponses individualisées et des réponses collectives et sont particulièrement vigilants quant à l'évolution de l'état de vulnérabilité des survivants de la Shoah dans ce contexte. L’approche ethnopsychiatrique, qui vise à rechercher avec les bénéficiaires les ressources et les leviers thérapeutiques personnels, culturels, sociaux et collectifs susceptibles d’apaiser les souffrances, prend tout son sens pour les traumatismes collectifs. 

Ainsi, les réunions du groupe de parole d'anciens enfants cachés et familles qui se tiennent chaque premier dimanche du mois au Mémorial de la Shoah à Paris jouent un rôle majeur, en accueillant un nombre de participants plus important depuis les attaques du 7 octobre. Le besoin de retrouver des espaces d'échanges entre survivants et entre les générations reste très accentué dans la période actuelle.  

Au-delà des groupes de parole, les psychologues offrent aussi des consultations sur site, à domicile, ou en visio (ce mode de consultation avait été mis en place pendant le Covid et a perduré depuis pour certains patients éloignés géographiquement ou ayant des problèmes de mobilité), individuelles et intergénérationnelles. 

La Fondation soutient les actions de soutien psychologique du Centre Devereux depuis 2012, les groupes de paroles depuis 2015 et le soutien psychologique à domicile depuis 2018.