Culture juive | Publication
Berlin et les Juifs. XIXe-XXIe siècles - Dir. Laurence Guillon et Heidi Knörzer
Berlin naît au XIIIe siècle, en même temps que s'y installent les premiers Juifs. Sept siècles de présence au cours desquels la communauté juive s'inscrit dans le paysage de la ville au point de faire corps avec elle, jusqu'à l'avènement du nazisme. Pourtant, dès l'après-guerre, c'est à Berlin (Est et Ouest) que reviennent quelques Juifs allemands, et c'est à Berlin qu'émigre une grande partie des Juifs de Russie après 1989.
Berlin naît au XIIIe siècle, en même temps que s'y installent les premiers Juifs. Sept siècles de présence au cours desquels la communauté juive s'inscrit dans le paysage de la ville au point de faire corps avec elle, jusqu'à l'avènement du nazisme. Pourtant, dès l'après-guerre, c'est à Berlin (Est et Ouest) que reviennent quelques Juifs allemands, et c'est à Berlin qu'émigre une grande partie des Juifs de Russie après 1989.
C'est encore à Berlin que séjournent nombre de jeunes israéliens qui font le choix d'un nouvel exode. Comment expliquer cet attachement à la ville? Que dire de cette "relation d'amour et de désespoir" qui lie les Juifs à Berlin? Comment comprendre l'aura dont jouit cette ville, par-delà les générations, par-delà l'histoire, par-delà les ineffaçables souffrances? Les études de ce volume tentent d'y répondre en interrogeant l'architecture et l'urbanisme, la littérature et la musique, la pensée et l'histoire.
Heidi Knörzer enseigne la langue et la culture allemandes à l'Ecole polytechnique. Elle a publié aux éditions de l'Éclat un précédent volume dans la même collection: Expériences croisées, consacrées aux relations des Juifs de France et d'Allemagne aux XIXe et XXe siècles.
Laurence Guillon est maître de conférences à Paris 10 en civilisation allemande. Elle a publié aux Presses du CNRS un livre intitulé Les Juifs de Berlin après 1945, préfacé par Dominique Bourel.
Publié dans la collection Bibliothèque des Fondations sous les auspices de la Fondation du Judaïsme français, ce livre a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.